Le 14 avril 1952, jour du lundi de Pâques, survint un accident sur le pont de l'Arromanches. Le dernier avion, qui rentrait de mission, a raté son appontage et est venu s'écraser sur l'avant  où les avions précédents s'arrimaient et les pilotes se préparaient aux comptes rendus.

Les missions continuèrent ensuite aux environs de Tourane, puis de la Cochinchine en partant du Cap St Jacques.

Durant toutes ces missions, la cadence de tir était telle que les armuriers d'aéronautique ne pouvaient plus faire face à leurs obligations. Ils nous demandèrent de l'aide. Durant nos postes de veille, nous étions occupés à gréer des bandes de mitrailleuses : 1 traçante, 1 éclairante, 1 perforante, 1 explosive, … etc.

L'Arromanches devant subir un carénage en France, il fut décidé de notre retour.

Comme à l'aller, nous prîmes le même chemin. Entre Colombo et Djibouti une grosse mer nous a secoué. Après avoir franchi le Canal de Suez Le Malin retrouva la Méditerranée. Le défilé se fit derrière notre chef de file (L'Arromanches) pour entrer à Toulon.

Ce fut une mission magnifique. Elle permit à l'équipage de se familiariser avec une vie extrême orientale, très différente de la notre.

Ce souvenir ne sera jamais oublié.

Le 13 juin 1952, après s'être amarré à quai à Toulon, Le Malin débarque ses munitions et une partie de son personnel.

Après quelques jours de présence dans cette ville, il entreprend un voyage qui le mène à Brest, où il accoste le long du quai sous la Tour de la Préfecture Maritime, le 27 juin 1952.

Il attendra là une décision sur son sort et en attendant débarque la totalité de son personnel et de son matériel.

Le Malin D612 en 1951.

Le P.A. Arromanches. Le Malin en arrière-plan.

L'Arromanches appareille de Toulon vers l'Indochine (photo M. Bar).

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