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DE L'ARMISTICE A DAKAR

Afin d'arrêter l'invasion, le 22 juin 1940 à Rethondes, est signé l'armistice avec l'Allemagne. Il entrera en vigueur le 25 juin à 0 h.00 tandis qu'à Rome est signé un autre armistice avec les italiens qui entre en vigueur le 24 juin 1940. Les italiens nous avaient déclaré la guerre le 10 juin 1940

Craignant les réactions allemandes, Churchill veut contraindre la Marine Française à le rallier. Il ordonne donc l'opération « Catapult » contre elle et fait attaquer les marins endormis à Portsmouth, Plymouth, puis, avec l'escadre britannique de l'Amiral Sommerville, prend au piège une partie de l'escadre de l'Amiral Gensoult enfermée dans Mers El-Kébir, réduit en Afrique du Nord. Le résultat a marqué très profondément tous les français.

Le Malin, parti d'Alger, a fait route pour aider les unités coincées dans le port, mais il arrive trop tard sur les lieux et ne peut qu'accompagner les rescapés à Toulon, où, après quelques exercices, il est désarmé et mis à 7 jours d'appareillage.

Le 9 septembre, sur ordre de Vichy, une petite escadre, dont fait parti Le Malin, quitte ce port, passe sans encombre Gibraltar. Sommerville les attend en Atlantique. Après avoir déjoué les manœuvres anglaises par une ruse, les contre torpilleurs rejoindront les croiseurs à Dakar le 19 septembre 1940.

Dans le but de rallier Dakar à sa cause, De Gaulle, avec l'assentiment de Churchill, fait présenter à Dakar une flotte anglo-française dans le but d'y débarquer, le 23 septembre 1940.

Churchill craignait l'installation d'une base aéronautique à Dakar par les allemands et portait un vif intérêt sur les réserves d'or déposées là par la France, la Belgique et la Pologne.

Au bout de trois jours de combat et malgré la grande disproportion des forces, la force M (anglo-française) rebroussa chemin devant la détermination des unités restées fidèles à leur gouvernement et celle des batteries côtières.

L'État major décerna une citation collective à l'ordre des croiseurs et contre torpilleurs.