ALEXANDRIE


Sous formes de raids, il faut entretenir une inquiétude des bâtiments allemands et intercepter leur trafic entre la Grèce, la Crête et les Iles du Dodécanèse, naviguant de nuit de peur de la R.A.F.. Ces raids sont effectués sur renseignements, ce qui explique le message souvent entendu : « Return to Alex ». Il signifiait que l'ennemi renonçait à prendre la mer cette nuit là.

Le 2 mai, la 10ème D.C.L. reçoit l'ordre de bombarder le port de Kos dans le jour. La surprise de l'ennemi fut telle qu'il crut à un bombardement aérien, mais non au culot d'une division s'égarant si loin de sa base.

Le 27 mai vers 17 heures une légère voie d'eau est constatée à la hauteur de la chaise bâbord… Return to Alex !

Un passage sur dock montre une rupture d'un bras de la chaise bâbord. Devant la pénurie de rechanges, on retire l'ensemble, arbre d'hélice avec chaise. Alexandrie garde l'hélice, le reste est amarré sur le pont.

Le 6 juin 1944, Le Malin quitte l'Égypte et, à 26 nœuds sur une seule ligne d'arbre, regagne Bizerte où il arrive le 9 juin.

Unijambiste ou Boiteux ?

Après cette opération, Le Malin a besoin de quelques réparations. Il se dirige pour ce faire d'abord vers Bizerte, puis sur Oran où il passe sur un dock flottant pour réparer son gyrocompas.

Après une visite, on s'aperçoit des défauts de son hélice. Il est  envoyé à Gibraltar pour une réparation de fortune,  peu fiable. De retour à Bizerte, il retrouve les unités de la 10ème D.C.L.

Cette division reprend la mer en direction d'Alexandrie, où elle s'amarrera sur coffres le 17 avril 1944.

La division doit exécuter les ordres de FOLEM (Vice Amiral Commandant Le Levant et l'Est sur la Méditerranée).

effectuée.

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