Titre de page

LA VIE A BORD

Cette façon de vivre était identique dans toutes les unités de la Marine Nationale. Il fallut attendre bien des années après la deuxième guerre mondiale pour y trouver un changement.

Dès l'embarquement, l'attribution d'un numéro conditionnait tous les mouvements, les rôles affectés à l'individu. Si vous aviez un nom, vous étiez plus repérable sous un numéro !

Il déterminait tous les postes : de travail, propreté du bâtiment, du plat où vous mangiez, du couchage, de l'endroit de vie, de veille, de combat, etc.….

Le personnel peut « serrer » ses affaires dans de petites armoires aux portes aluminées. Il dort dans des « hamacs », « capelés » à des crocs qui sont soudés aux « barrots ». Il le rangera le matin au réveil (branle-bas) dans des bastingages, rangés le long des hublots.

Les bancs et tables sont « montés » dans les journées ouvrables entre les repas, sur les barrots. Ils sont disposés au sol du poste puis dépliés à l'endroit où l'on se réuni pour manger : « le plat ».

Tour à tour, les huit hommes le composant sont désignés pour assurer le ravitaillement : L'un ira avec une « gamelle » prendre à la cuisine les aliments solides, l'autre à la « cambuse », avec un bidon et une assiette, chercher le quart de vin (sans rabiot) de chacun, le pain et le dessert.

Au matin, le « jus » est servi à la cuisine. Il se peut, lorsque le bord ne possède pas de « patateuse », ou ne désire pas avoir une corvée de pluches, que les pommes de terre soient pelées avant l'obtention du café.

Les postes de navigation, de veille, de combat, s'exercent lors des sorties en mer. Ils contrastent avec les postes de propreté du bord, de travail par spécialité, de garde en service, lorsque le bâtiment est amarré à terre le long d'un quai.